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Pondichery

Chronologie:

  •     1674            Pondichery devient le centre de la présence française en Inde
  •     1685            François MARTIN s'installe à Pondichery
  •     1693            La ville est prise par les Hollandais
  •     1697            Traité de Ryswick
  •     1699            Le territoire est racheté aux Hollandais
  •     1702            Construction de Fort Louis (inauguré le 31 Décembre 1706)
  •     1724            Travaux d'entretien du fort
  •     1735-1747   Achèvement des travaux
  •     1736            Construction de l'hôtel de la monnaie
  •     1750            La superficie du territoire est de 29 000 hectares
  •     1752            Construction de l'hôtel de la Compagnie
  •     1760            Siège de Pondichéry par les Anglais
  •     1761             Destruction de Pondichéry
  •     1763            Traité de Paris -> Pondichéry est rendu aux Français
  •     1947            Indépendance de l'Inde
  •     1956            Le territoire est transféré à l'Union Indienne (28 Mai)
  •     1962            Un état sous le contrôle du gouvernement central de l'Union Indienne

                    Le choix de Pondichéry pour établir un port est relativement complexe à comprendre, une rade quasi inéxistante, battue par les cyclones, à la limite de l'empire moghol.

                    Pourtant Pondichery apparaît comme un lieu incontournable pour établir des comptoirs pour le commerce et cela depuis l'époque de Ptolémée, connu sous le nom de Podouké. Des vestiges trouvés prés de l'embouchure de la rivière Ariancoupam attestent de l'existence de relations commerciales entre l'Empire romain et Podouké.

                    C'est François MARTIN, travaillant pour la Compagnie des Indes Orientales récemment créée, qui rapporta les faits, c'est Jacob Blanquet de la Haye qui obtient la concession de Poudou Cheri auprès de Sher Khân Lodi suite aux approches faites par Bellanger.

                    François Martin démarre la fortification des lieux, obtient de l'aide de Da'oud Khân (Le général du Moghol Auranzeb) pour s'étendre vers le sud, mais ne résistera pas aux Hollandais et doit s'enfuir avec sa famille vers Chandernagor, un autre comptoir dans le Bengale. Avec le traité de Traité de Ryswick, il réussit enfin à faire de la compagnie, une plaque tournante du commerce, tel que Colbert le voulait.

                    Le commerce des tissus démarre à Pondichery, avec plusieurs villages de tisserands qui s'installent tout autour. Très vite, la production de ces villages est délaissée pour le commerce des cotonnades des villes aux alentours tel Salem, Chidambaram, Madurai ou Coimbatore. Plus tard, avec l'ouverture de la route par les vaisseaux de la compagnie vers la chine et le Moyen-Orient sur la route de retour vers l'Europe, on y trouve dans les cargaisons du poivre, des bois de teinture, l'or et l'argent en lingots, du thé, des soieries, des porcelaines, du riz et du café.

                    On ne peut pas parler de Pondichéry sans parler de Joseph-François DUPLEIX (Gouverneur entre 1741-1754), sous sa direction, avec un de ses courtiers Ananda Ranga Pillai, donna ses lettres de noblesse à la compagnie. Mme Dupleix l'aida un temps dans cette quête, même si ses relations, avec la société des jésuites, étaient nuisibles pour les relations de bon entente entre les religions. Car ils voulaient que Pondichery soit catholique. Cela engendra quelques problèmes dont les Anglais surent tirer profit.

                    En 1740 la ville comptait 120 000 personnes dont des chrétiens (Blancs ou convertis), des mahométans (réunis autour de deux mosquées) et des gentils (majoritairement des dravidiens  de religion Hindou).

                    Godeheu (1754-1758) et Lally Tollendal (1758-1761) les deux gouverneurs qui succédèrent à Dupleix, n'avaient ni son efficacité et ni son charisme pour continuer son oeuvre.

                    La guerre, en Europe entre les deux puissances coloniales, enclencha le déclin de Pondichery. Suite au Traité de Paris, après la destruction du fort et  la faillite de la Compagnie pour laquelle elle avait été créée, Pondichéry n'est plus qu'un bourg tranquille . La ville serat occupée deux fois encore avant de devenir définitivement française et de le rester jusqu'à sa rétrocession à l'Union Indienne.

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