La Compagnie Française des Indes OrientalesL'Espagne et le Portugal, avec la bienveillance du Pape et suite à la traité Tordesillas en 1497, se partagent les Océans et les conquêtes territoriaux qui vont avec. Jacques Cartier créait le premier poste fortifié du Québec en 1535. Les marchands et les armateurs de Dieppe et de Saint Malo sont les premiers à jeter les bases d'une commerce coloniale avec les achats de fourrures.
A l'initiative
de Colbert sous Louis XIV, la compagnie française des Indes Orientales
voit le jour avec un capital initial de 8,8 millions de Livres. La Compagnie a été créée pour contrecarrer la fuite des capitaux due au commerce des épices et des tissus que d'autres pays européens avaient déjà commencé à rapporter de l'orient. Elle avait un monopole tant au niveau du commerce que sur les territoires occupés. Pour encourager les marins qui embarquaient pour les Indes, la Compagnie avait recours aux "port-permis" (des stocks options avant l'heure) qui permettaient de participer aux opérations commerciales. Il existait une méthode illégale appelée la "pacotille" qui consistait à embarquer des marchandises clandestinement pour leur propre compte. La compagnie entretient des relations diplomatiques avec les souverains locaux Indiens. Elle possède une armée pour protéger ses cargaisons et rend la justice sur son territoire, sur les sujets tant européens que locaux. Le chef lieu, des comptoirs situés en INDE est Pondichery créé en 1673. Sur place, les français utilisent les services du personnel local sous l'autorité d'un Courtier, le plus connu étant Ananda Ranga Pillai sous la direction de Dupleix (Gouverneur entre 1741-1754). En 1763, la France signe le traité de Paris, elle perd son premier empire colonial dont le Canada et les territoires du Dekkan en Inde. Il lui reste l'Ouest de la Louisiane et les cinq comptoirs en Inde: Pondichery, Karikal, Yanaon, Mahé et Chandernagor. Alors que l'East India company, sa rivale anglaise prend son essor sous le commandement de Sir Clive de Plassey qui lui était soutenu par son gouvernement. Les ports de Bordeaux, Nantes, Lorient et le Havre sur l'Atlantique profitèrent de cet essort économique des compagnies et de la Traite des Noirs qui fait son apparition avec la demande de main d'oeuvre croissante pour la culture du canne à sucre aux Antilles.
Quelques Informations sur l'Armée:
En
1636, on enregistre la créationd'un " régiment du Havre " qui sera licencié
en fin 1649, et d'un " régiment des lsles "qui durera jusqu'en 1663,
puis d'un " régiment des Galères " implanté à Antibes et à Toulon, également
jusqu'en 1663. Cette année-là, les régiments des Isles et des Galères
fusionnèrent pour former le " régiment des Navires ", en garnison à
Lorient, puis passé au service de la Compagnie des Indes. Le 15 décembre 1719,
à Besançon, est constitué, à la solde de la Compagnie des Indes, un
bataillon levé en Alsace, par le chevalier de Karrer, qui servira aux
colonies et sera licencié en 1762. ORIGINE
DES TROUPES NOIRES:
L'organisation d'un corps de " cipayes de l'Inde " (du nom persan sipahi,
qui veut dire " homme de guerre ") qui remonte au milieu du XVIIIe siècle
les derniers cipayes ont été dissous après la cession des établissements
de l'Inde - avait montré qu'il était possible de créer des corps similaires
avec les autres indigènes des colonies. L'essai fut tenté à la Guyane,
ne donna pas de résultats encourageants, puis fut appliqué au Sénégal,
où l'on forma, sous le Second Empire, une compagnie de soldats noirs
(1853). Puis un corps d'infanterie indigène sous la dénomination de
" tirailleurs sénégalais ", à quatre compagnies avec des cadres blancs
et comme uniforme, une chéchia, une pèlerine à capuchon, modèle des
zouaves, un gilet et un boléro en drap bleu bordé de jaune, des pantalons
dits " turcs " en cotonnade ou drap bleu. Progressivement, l'effectif
fut augmenté jusqu'à former un régiment (1884). Il y eut également des
tirailleurs gabonais (1887), haoussas (1891) annamites, ces derniers
formant un régiment; tonkinois (1884), des Volontaires de La Réunion
(1883-1885), des tirailleurs sakalaves qui furent employés pendant la
campagne de Madagascar de 1885, voire même des tirailleurs comoriens,
de Diégo-Suarez. |
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